Par:PRIMEURACTU.CD
La situation sécuritaire devient de plus en plus alarmante dans la chefferie de baswagha comme dans le secteur de Bapere en territoire de Lubero.
Au moins, 385 civils ont déjà perdu leur vie dans différentes attaques perpétrées dans plusieurs villages de cette partie de la province du Nord-Kivu.
La société civile forces vives, noyau du secteur de Bapere qui livre cette nouvelle ce mardi à PRIMEURACTU.CD, révèle que depuis le début du mois de juin jusqu'au 28 juillet 2024, les rebelles ougandais des Forces Démocratiques et Alliés (ADF) ont déjà fait beaucoup des dégâts, dont la tuerie d'au moins 385 civils, le kidnapping de plusieurs autres civils, le pillage ainsi que l'incendie des maisons dans le territoire de Lubero.
"La situation sécuritaire devient de plus en plus inquiétante dans le secteur de Bapere et dans le groupement Manzia en chefferie des Baswagha. Au cours de la période allant du 5 juin au 28 juillet 2024, les ADF ont déjà tué plus de 385 civils. Des maisons, boutiques et pharmacies ont été pillées et incendiées par ces rebelles", a dit à PRIMEURACTU.CD Kakule Kagheni Samuel, président de cette structure citoyenne.
Ce dernier déplore que les rebelles opèrent dans cette région pendant que les effectifs militaires des forces de la coalition FARDC ont été augmentés et plaide pour une "enquête sérieuse en vue d'établir les responsabilités dans ces massacres de civils en territoire de Lubero".
Notons que selon certaines informations, plusieurs personnes demeurent en captivité chez les rebelles ADF, alors que d'autres seraient déjà tuées et leurs corps seraient en train de giser sur le sol, faute d'accessibilité des villages de Masingi, Kighumo, Musyola, Bandulu, Kilonge et environs. Ces entités ont été victimes de récentes attaques de ces mêmes miliciens, dans le territoire de Lubero.
Agrippa Muyisa
