Par:PRIMEURACTU.CD
Dans l'Est de la République démocratique du Congo, en ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu, une trentaine de présumés bandits ont été arrêtés par les services de sécurité.
Ces malfrats ont été présentés à la presse, samedi 21 décembre dernier, par le commissaire supérieur principal Faustin Kapend Kamand, maire de Goma.
Selon lui, ces inciviques ont été arrêtés dans le cadre de l’opération hebdomadaire dénommée « Safisha muji wa Goma na kandokando ».
Cette autorité urbaine a, à cette occasion, fait savoir que la tendance de la commission d'actes criminels est à la baisse dans la ville de Goma, grâce aux actions coordonnées des forces de défense et de sécurité avec la participation de la population.
« La courbe de grande criminalité dans la ville de Goma n'est plus ascendante. Nous observons maintenant le plateau et même la courbe descendante. Il y a deux, trois mois, on arrêtait une soixantaine, ou cinquante bandits avec autant d'armes ; mais aujourd'hui, c’est seulement avec trois armes », a précisé le commissaire supérieur principal Faustin Kapend Kamand.
En outre, cet officier de la police nationale a salué la collaboration de la population avec les forces de l’ordre, ce qui a entrainé, à l'en croire, la baisse de la grande criminalité dans la ville.
« J'en appelle à la conscience de tout le monde et à la vigilance tous azimuts, parce que vous verrez seulement un chukudiste (conducteur de chariot), mais le colis qu'il transporte peut-être dangereux. Il y a dix jours, nous avons récupéré une arme, des tenues, des munitions, dans un sac où il y avait des tiges de canne à sucre. Aujourd'hui, c'est dissimulé dans un sac où il y a les feuilles de manioc. C'est pour vous dire que le modus operandi de l'ennemi évolue d'une manière ou d'une autre », a souligné le maire de la ville de Goma.
Depuis quelques mois, le banditisme urbain a refait surface dans cette région. Des civils sont systématiquement tués par des hommes armés.
En septembre, l’assassinat de trois civils le week-end, dont celui du coordonnateur de la station catholique Radio Maria vendredi 27 septembre 2024, avait suscité une vive émotion. Mais aussi la colère de la société civile concernant la sécurité à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu.
Michel Kamabale
