RDC: au Nord-Kivu, la société civile alerte sur l'installation d'une administration rebelle parallèle à Rutshuru par le M23

RDC: au Nord-Kivu, la société civile alerte sur l'installation d'une administration rebelle parallèle à Rutshuru par le M23
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Catégorie: Sécurité
Photo d'illustration.
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Par:PRIMEURACTU.CD

En République démocratique du Congo, le M23 continue à bafouer l'autorité de l'État dans la partie Est. En effet, cette faction rebelle vient d'installer, comme le révèle la société civile locale, une administration parallèle à Rutshuru, un territoire située dans la province du Nord-Kivu.

Cette structure citoyenne a réagi ainsi à une décision nommant de nouveaux cadres à la tête de plusieurs de cités, à travers le territoire de Rutshuru, publiée le mercredi 13 novembre par les rebelles du M23. 

"Nous voulons rappeler à l'opinion tant nationale qu’internationale que ce que la société civile redoutait vient d'arriver. Nous avons toujours dénoncé que la M23 avait l'objectif de créer un État dans un État. Personne ne nous croyait. Mais aujourd'hui, avec cette architecture des autorités qui viennent d'être nommées, je crois que rien ne sert de douter", a affirmé le président de la coordination territoriale de la société civile forces vives de Rutshuru, Jean-Claude Bambanze.

Ce dernier pense que gouvernement congolais devrait s’activer à restaurer son autorité dans cette entité, menacée de balkanisation :

"La balkanisation est déjà en marche ! Et donc, cela doit interpeller tout le monde, surtout les autorités au niveau de Kinshasa, pour comprendre que la gestion de cette guerre doit être revue et comprendre les enjeux qui sont dans le chef du M23 qui ne jure que de couper cette partie du territoire national, la rendre autonome afin d'être gérée par tous ces bandits criminels du M23 et de l'AFC".

Des sources locales concordantes à Rubaya, territoire de Masisi, avaient rapporté lundi 10 juin que les rebelles du M23 avaient-ils installé une administration parallèle dans cette région minière du Nord-Kivu qu’ils occupent depuis deux mois.

Michel Kambale

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