Dans une sortie médiatique ce samedi 19 avril 2025, Mardochée Nsele a appelé le peuple Congolais à la vigilance et à l'unité face au plan de balkanisation qui vise la République démocratique du Congo, plan orchestré par certains pays voisins.
Le président national de la Ligue des Jeunes FIDEC a reconnu les valeurs dont l'hospitalité légendaire qui caractérise le peuple Congolais qui, malgré la présence de plus 450 groupes ethniques, vivent en paix.
"Dans ce pays, nous avons plus de 450 groupes ethniques qui vivent ensemble des années. Vous avez, la nation précède l'État. Avant que la RDC soit aujourdhui avec ses frontières actuelles, la nation congolaise existait. Toutes ces tribus existaient, tous ces peuples existaient dans ce pays et nous vivions ensemble. Nous avons plus de centaines de minorités mais nous vivons toujours en paix. Les Congolais nous sommes hospitaliers", a-t-il dit.
Et de renchérir:
"Nous étions aveuglés, nous avons accepté de cohabiter avec des serpents venimeux. Nous avons fabriqué des monstres, nius les avons nourris. Ces gens aujourd'hui nous tuent, ils planifient la balkanisation de notre pays. Ils veulent nous ravir ce que Dieu nous a donné. Chers Congolais, restons vigilants, restons unis. Pour sauver notre pays. Nous sommes des passagers", a-t-il dit.
Dans la foulée, le coordinateur national de la nouvelle Génération pour le Changement (NGC) a laissé entendre qu'aujourd'hui, Joseph Kabila est l'ennemi des congolais.
"Nous sommes des passagers. Les gens qui ont existaient ont régné avant nous, Ils sont morts. Nous aussi nous allons mourir. Nous allons léguer quel Congo ? Nos enfants vivront avec qui ? Nous allons laisser nos enfants entre les mains de prédateurs. Que nos enfants soient exterminés demain, le lendemain ?", s'est interrogé cet acteur politique.
Et de conclure:
"Aujourd'hui, l'ennemi des congolais est connu: Joseph Kabila. Le planificateur, l'organisateur de tout ce qui s'est passé à l'Est. Ce qui a coûté plus des centaines des vies à Goma et à Bukavu. Aujourd'hui, il y a de chasses à la sorcière. Partout, les gens ne vivent pas en paix. Ils veulent saboter les institutions démocratiquement élues. Ça nous accepterons pas. Le Chef de l'État l'avait déjà prédit", a-t-il conclu.
Rédaction
