Par:PRIMEURACTU
À son tour, Justicia ASBL s'est prononcé sur le futur partenariat minier entre la République démocratique du Congo et les États-Unis d'Amérique.
Dans une interview accordée à la presse jeudi 20 mars dernier, Gauthier Kayombo a insisté sur le fait que ce probable accord doit profiter à la population congolaise.
"Comme acteur de la société civile, on ne peut pas interdire à un gouvernement de signer des accords. Mais il faut que ces accords aillent dans le sens de profiter à la population. Nous avons plusieurs maux qui gangrènent notre société congolaise parmi lesquels nous avons la mauvaise gouvernance de nos ressources naturelles, nous avons la corruption, le trafic d'influence. Pendant que nous n'avons pas e'core balayé toutes ces anti-valeur, aller dans un autre accord, risque d'être une peine perdue", a dit maître Gauthier Kayombo.
Dans la foulée, le coordonnateur provincial de cette organisation de promotion et de protection des Droits de l’Homme, du droit humanitaire et de développement a, en outre, estimé cet accord doit être avant tout soumis à l'Assemblée nationale.
"Lorsqu'on parle des États-Unis, on parle d'un certain modèle de la démocratie. (L'initiative sur le principe volontaire de sécurité de droit de L'homme, c'est vraiment une initiative portée par les États-Unis d'Amérique. Tout est parti de là. Tout accord, soit un traité doit passer par le représentant du peuple congolais. Parce que c'est le peuple qui est le garant de la nation.Et le peuple a délégué certaines personnes. Nous appelons les députés qui sont les représentants de la population. Pour que les accords soient dignes , de respect de droit de l'homme, de respect de droit de la population, ça doit nécessairement être discutés par ces gens-là que la population a délégué", a-t-il insisté.
Plusieurs sources ont indiqué que Kinshasa entend, à travers cet accord, recevoir des États-Unis d'Amérique une aide militaire pour faire face à l'insécurité dont est victime sa partie est.
Rédaction